Les « Workflows » sont partout ! Avec notre partenaire Gutenberg Technology (qui propose une solution pour les éditeurs de livres), nous parlons souvent du « Workflow Print ». Pourtant, il s’agit essentiellement de permettre à un utilisateur de déclencher la génération du chapitre sur lequel il travaille. Or, pour moi, un workflow nécessitait des étapes impliquant les utilisateurs à des moments clés, mais en creusant un peu, je me suis rendu compte que la notion de « workflow » peut avoir différentes acceptions en fonction du contexte dans lequel elle est utilisée. De l’informatique, à la gestion de projet, en passant par le marketing, la production, etc., chacun va avoir sa propre définition de la notion de « workflow ». C’est cette polysémie (la propriété d’un mot de porter plusieurs significations) multidomaine qui est à l’origine de cette réflexion.

Une des particularités de J2S est que, depuis 1999, notre activité nous amène à dialoguer avec de multiples intervenants rattachés à des métiers différents dans des entreprises très variées que ce soient des groupes de presse, des industriels, des retailers, des e-commerçants, des acteurs de la mode…

Je me suis souvent fait la remarque que les contacts avec certains interlocuteurs nous placent parfois dans la situation d’un traducteur qui découvre une langue. J’ai toujours tenté de sensibiliser nos collaborateurs sur les mots : parler de « catalogue » à un éditeur lorsqu’ils travaillent sur la production d’un « livre », c’est prendre le risque de vexer nos interlocuteurs ! 😉

C’est probablement lié à mes souvenirs de linguiste, mais pouvoir discuter avec des femmes et des hommes qui évoluent dans des domaines aussi variés que le marketing, les achats, le service IT, la cybersécurité, etc., nécessite des ajustements langagiers pour s’adapter aux personnes (on peut parler d’idiolecte : l’idiolecte correspond à l’appropriation du langage propre à un individu), et à chaque entreprise qui développe sa propre terminologie (sociolecte : le sociolecte peut se définir comme les caractéristiques langagières propres à un groupe).

Avec une plus grande mobilité professionnelle que dans le passé, ces mises au point sont importantes pour faciliter l’accueil de nouveaux talents au sein des entreprises. Il est intéressant de noter qu’Elon Musk interdit l’usage d’acronymes dans ses sociétés (cf. Elon Musk Say no to acronyms). Il est vrai que selon le domaine, les sigles ou les acronymes peuvent avoir des sens différents qui nécessitent un apprentissage. Qu’est-ce qu’un MDM ? Une solution de gestion de la donnée maître (Master Data Management) ou de gestion d’un parc de matériels pour les personnels itinérants (Mobile Device Management) ?

L’enjeu peut paraître trivial parce que les ambiguïtés sont souvent résolues de façon tacite sans être formalisées, mais pour mettre la communication au cœur de la gestion de projets, il est important de se mettre d’accord sur le sens des mots pour éviter des incompréhensions durables. Par exemple, dans la communication produit, il faudra rapidement valider ce que le client entend par « article », « référence », « SKU »… car chaque entreprise a sa propre organisation et ce sont des notions essentielles, structurantes, pour configurer au mieux notre solution Simple Workspace.

Pour conclure, chez J2S, nous savons qu’une bonne communication est une des clés essentielles de la réussite d’un projet. Ne soyez pas surpris si l’on vous pose des questions dont les réponses vous semblent évidentes, c’est pour la bonne cause !


Article rédigé par,
Richard Loubéjac,
Cofondateur de J2S

Richard-Loubéjac