Mettre en page automatiquement peut faire rêver : je saisis mes données, j’appuie sur un bouton, j’attends un peu (quand même 😉) et j’obtiens un beau PDF.

Quand on vient de terminer un catalogue de 800 pages dans la douleur, on se demande pourquoi ce rêve n’est pas toujours la réalité !
Parfois on n’a pas le choix. Comme disait ma grand-mère, quand on n’a pas le choix, il est plus simple de décider.

Parce que la production doit démarrer demain, parce qu’aucune charte n’est définie, parce qu’il n’y a aucune régularité dans la mise en page prévue, parce que je ne sais pas faire autrement…

Faire une mise en page à la main n’impose pas de limites, les maquettistes font ce qu’ils veulent. C’est une excellente nouvelle s’il s’agit d’être créatif. Cela peut devenir un souci s’il faut que la charte soit uniforme, s’il faut aller vite ou si on veut limiter les erreurs de saisie.

Quand on fabrique à la main, la plus grosse partie du temps est consommée au moment de la production. Et s’il y a un retard, pour rattraper le temps perdu, il n’y a qu’une solution : trouver des maquettistes.

Notez, même si rien n’est automatisé, utiliser des outils de suivi de production est une bonne idée, jetez un coup d’œil à notre chemin de fer ! 

100 %

Comme disait ma grand-mère… Euh, je l’ai déjà citée, non ? Bref, je le répète, parfois, on n’a pas le choix.

S’il s’agit de fabriquer des catalogues personnalisés pour des milliers de clients, s’il s’agit de permettre à un chef de rayon de générer des étiquettes ou des PLV, le curseur se positionne de lui-même sur la valeur 100, il faut automatiser à 100 %.

Mettre en place une production automatisée nécessite d’abord de bien connaître ce qui doit être automatisé et implique ensuite de la préparation. Comme pour un projet informatique, il faut un cahier des charges (la charte), une mise en place, des tests… Dans le cas du 100 %, on le comprend, le temps est consommé dans la préparation.

Le 100 % est un Graal qui impose des concessions… comme pouvoir ajuster la charte par exemple…

À propos de mise en page automatique, précipitez-vous sur cetarticlequi décrit comment celle-ci peut être dynamique.

Entre 1 et 99 %

Entre le noir et le blanc, il y a beaucoup de niveaux de gris1

Il y a deux axes à envisager :

  • Le placement automatique des offres 2 dans les pages ;
  • La mise en page de l’offre elle-même. Le niveau d’automatisation pourra être ici variable, jusqu’à éliminer tout besoin de travail manuel.

Les deux options se combinent :

  • Placement automatique sans mise en page des offres ;
  • Mise en page des offres automatisées mais placement manuel ;
  • Les deux mon capitaine, le 100 % n’est pas loin !

En positionnant le curseur sur une valeur intermédiaire, on bénéficie dans tous les cas d’un gain de temps substantiel, en laissant de la latitude aux maquettistes et en gardant un lien avec les données en base (ce qui peut permettre une mise à jour tardive des prix).

Enfin, ne pas perdre de vue que pouvoir ajuster la charte permet d’augmenter le taux d’automatisation, bref, la balle est dans votre camp !

 

Jusqu’où ne pas automatiser peut-être ?

On l’a vu, en dehors des cas extrêmes, c’est une affaire de choix.

La décision peut être guidée par des impératifs financiers : s’il y a une certaine récurrence dans la production, cela vaut le coup (et le coût) de mettre en place l’automatisation. Ce n’est pas Henry Ford qui me dira le contraire.

Le choix peut être motivé par un manque de ressources : mon maquettiste part, comment vais-je fabriquer mon catalogue ?

Ou pour des raisons fonctionnelles : j’ai besoin de mettre à jour mes prix à la dernière minute.

Finalement, l’automatisation est une affaire d’arbitrage entre la quantité de travail manuel qu’il est envisageable d’effectuer et l’énergie que vous souhaitez consacrer à la fabrication des automates.

P.-S. Je sais, le mot automatique et ses petits frères ont été employés trop souvent mais je voudrais bien vous y voir.

Nous sommes des experts de ce sujet : quelle que soit votre situation, nous pouvons vous aider. Contactez nous : nous serons ravis d’échanger.

 


 

Jean-Yves Jourdain,
Cofondateur de J2S

 

 

  1. Je voulais écrire que ma grand-mère disait que le mieux était l’ennemi du bien mais j’ai peur de vous lasser avec ma grand-mère… Je n’en parlerai plus, promis, ce qui est dommage d’ailleurs car ses tartes étaient excellentes (celle au sucre était ma préférée). Et vous, quels desserts vous faisait votre grand-mère ?

2. À propos des offres, lisez cet article Conception et fabrication des offres dans Simple Workspace .