Pour fabriquer mieux, pour fabriquer plus vite ou pour fabriquer automatiquement, vous utilisez Simple Workspace. Mais comment est né Simple Workspace ?

Avant que Richard et moi ne créions J2S, nous étions déjà éditeurs de logiciels dans la société B&L Parenthèses que j’avais créée avec mon associé d’alors. Nous concevions ce que l’on appelle aujourd’hui un DAM : Phraséa1, à une époque sans Internet (mais avec Numéris, un peu moins rapide que les réseaux actuels 😉) et sans Open Source (il fallait tout développer). Exemple d’usage : Phraséa était employé par l’agence Reuters pour mettre à disposition ses photos auprès de ses client·e·s de la presse2.

Les enjeux d’un éditeur de logiciels n’ont pas changé : il s’agit de fabriquer une solution adaptée aux besoins que l’on a ciblés. Une difficulté est que, puisqu’il s’agit de vendre un maximum de solutions, on a tendance à élargir cette cible ! Autre difficulté, prendre en compte les retours des utilisateur·rice·s ; vous le savez, nous avons en France autant de sélectionneur·se·s de l’équipe nationale de football que de fans ; c’est un peu pareil avec les utilisateur·rice·s, chacun, en toute bonne foi, voit midi à sa porte, mais nous ne pouvons faire qu’un seul logiciel !

Avec J2S, créée en 1999, nous avons suivi un cheminement quasi opposé.

Après nous être familiarisés avec les technologies Adobe et en particulier avec InDesign, nous avons développé nos premières briques logicielles. Tout d’abord J2S Layout Toolbox qui automatise la fabrication de documents InDesign puis son éditeur de règles J2S Module Editor.

Richard tenant le manuel d’InDesign 1.0 (exemplaire J2S datant de 1999 ; je parle du manuel, Richard est un peu plus ancien 😉)
À ce moment de la vie de J2S, il s’agissait de disposer de composants logiciels qui permettaient de répondre plus rapidement aux demandes de développements spécifiques. Même si nous éditions certains outils, le plus gros de notre activité était lié à ce sur mesure.

Mais ces développements étaient toujours basés sur des briques génériques. Puisque ces briques étaient enrichies progressivement et que nous parvenions à resserrer notre domaine d’activité (les solutions qui simplifient vos flux de fabrication), nous nous sommes posé la question de développer une solution 100 % générique. Vous devinez la suite…

L’aventure démarre vers 2014.

Proximité avec Adobe oblige, les premiers pilotes furent écrits en utilisant la technologie phare d’alors : Flex. (Il s’agissait en fait de Flash.) Mauvaise pioche, cette technologie était en fait en fin de vie. Nous réécrivîmes le tout en HTML/JavaScript. Simple Workspace était né !

Nous avions donc besoin d’une solution souple qui puisse s’adapter à nos client·e·s, avec du paramétrage, sans développement. Et nous souhaitions leur proposer d’héberger la solution pour eux.

La vision multi de l’époque…
À noter que l’icône de Phraséa était un arbre, déjà…

Voilà pourquoi le mot multi est souvent employé avec Simple Workspace. Il est multi-instances — car on peut lancer plusieurs fois Simple Workspace sur le même serveur —. Il est multi-comptes, multi-utilisateur·rice·s, multi-projets, multi-bases — plusieurs DAM, plusieurs bases d’offres dans le même compte — et multi-applications3.

Puisque nous nous adressons à des utilisateur·rice·s « fabriquant·e·s », nous savons que le temps est une contrainte forte. C’est pour cette raison que l’autre mot que nous employons souvent est simple. D’abord, grâce à la finesse de la gestion des droits et des flux, l’utilisateur·rice ne voit que les projets qui le concernent et sur lesquels une action de sa part est attendue. Puisqu’ensuite, nous privilégions l’efficacité avec une interface et une ergonomie directe et efficace.

Mais, Simple Workspace, en tant que tel, n’est que la partie immergée de l’iceberg. Ce sont les applications qui tirent parti de sa puissante architecture. Et les trois applications les plus employées aujourd’hui sont :

Là encore, souplesse oblige, ces applications sont hautement personnalisables. Par exemple, le chemin de fer Simple Brief peut être employé certes pour fabriquer un catalogue, mais aussi pour éditer en ligne un fichier Adobe InDesign voire le traduire.

Exemple de traduction
P.-S. Cet écran est extrait de l’article «  Traduire, valider, personnaliser des documents Adobe InDesign existants  ».

Alors, contrat rempli ? Oui ! Puisque Simple Workspace est aujourd’hui capable de répondre à des besoins très très variés. Je vous laisse juge, voilà quelques exemples :

  • Ce studio d’une entreprise internationale de VPC B2B qui utilise Simple Workspace pour automatiser la fabrication de ses catalogues multilingues ;
  • Ce fabricant de matériel électronique chinois qui utilise Simple Workspace comme portail de ses fiches produits pour toutes ses filiales internationales ;
  • Ce groupe industriel spécialisé dans la publicité qui utilise lui Simple Workspace pour valider des documents InDesign ;
  • Ce club allemand spécialisé dans l’automobile qui simplifie la fabrication de son magazine avec Simple Workspace ;
  • Etc.

 

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Vous voulez en savoir plus ? Contactez-nous : nous serons ravis d’échanger.

 

Jean-Yves Jourdain,
Cofondateur de J2S

1- Voir cet article dans la revue Icônes (page 1 et 2).

2- D’un point de vue technique, un Phraséa Serveur était installé chez Reuters, avec n cartes Numéris. Les clients se connectaient avec Phraséa Agences. Et donc, seul n clients pouvaient se connecter simultanément.

3- Je parle du multi dans cet article « Simple Workspace est multi ».