Simple Workspace est une plateforme de production : c’est une usine. Et cette usine n’est pas différente des autres, elle sert à fabriquer. Il s’agit donc d’organiser le transit de la matière première nécessaire à la production ainsi que le transport des articles élaborés. C’est le sujet du jour : comment Simple Workspace se lie-t-il ¹ au reste du monde ?

Boîte à outils

Du côté des techniques qui permettent de transmettre des données, le choix des options est large :

• Le transfert de fichiers via FTP est une technique éprouvée ; elle a souvent le mérite de permettre de réemployer des flux existants ;
• Les API directes : qu’elles respectent les protocoles REST, XML-RPC, JSON-RPC, etc., celles-ci permettent un lien direct entre deux solutions ;
• L’arrivée des technologies Cloud permet d’utiliser aujourd’hui les messageries applicatives. Avec quels avantages ? Une granularité très fine et une mise à jour des données quasi en temps réel ;
• Toujours du côté du Cloud, Dropbox ou OneDrive promettent aux utilisateurs un accès local aux données partagées avec Simple Workspace. Pratique quand il s’agit de modifier localement des fichiers Adobe InDesign !
• Enfin, bien entendu, il est possible de mettre en place des flux spécifiques !

Gardez à l’esprit que ces techniques peuvent être panachées et qu’elles fonctionnent dans les deux sens : les fichiers peut être mis à disposition via FTP, mais aussi via Dropbox, le gros des données transférées du PIM peut arriver via des fichiers, mais les prix peuvent être transmis via de la messagerie applicative, etc.

Ce panachage permet aussi de faire varier la temporalité : une mise à jour quotidienne pour le « gros » des données du PIM et une mise à jour en temps réel pour un champ particulier (merci à la messagerie applicative, on le verra dans l’exemple ci-après).

Comment choisir ?

• Parfois, il est souhaitable de ne pas réinventer la roue ; si un flux est utilisé depuis des années avec succès, il peut être opportun de le maintenir ² ;
• Autre cas de figure courant : quand on n’a pas le choix ! Parce que l’outil auquel il faut se connecter ne supporte qu’une technologie spécifique ou parce qu’une politique maison impose tel modèle ;
• Enfin, ce peut être l’usage qui orientera les décisions : telle option pourra être plus simple d’utilisation pour les utilisateurs.

Un exemple pas si fictif

C’est un cas d’usage classique : Simple Workspace est utilisé pour fabriquer des catalogues et l’entreprise dispose d’un PIM.

Celle-ci utilisait une autre solution pour laquelle des flux avaient été mis en place. Le client et nous décidons d’utiliser les mêmes flux basés sur des transferts de fichiers via FTP 2️⃣. Mais, comme les utilisateurs ont besoin de mettre en page avec des prix à jour, nous mettons en place le transfert de ceux-ci via la messagerie applicative de Microsoft Azure 1️⃣.

Petite spécificité, il est nécessaire d’indiquer au PIM dans quels catalogues les produits sont placés : un flux remontant spécifique est donc mis en place, flux qui est déclenché à chaque validation de page dans Simple Workspace 3️⃣.

C’est Simple Workspace qui gère le DAM. Mais le PIM a besoin de lier les images aux produits, n’est-ce pas ? Qu’à cela ne tienne, un connecteur est mis en place 4️⃣ : directement à partir de l’interface du PIM, l’utilisateur peut rechercher et voir les images. Enfin, des flux sortants sont mis en place pour alimenter en visuels les sites marchands 5️⃣.

Quand les maquettistes ont besoin de finaliser les pages sur leur poste, c’est OneDrive qui est utilisé 8️⃣. Toujours du côté des pages, quand celles-ci sont finalisées, un flux spécifique permet d’envoyer directement les PDF aux imprimeurs 6️⃣. Enfin, la solution de réalité augmentée Argo a été mise en page, quand les pages sont validées, le lien est automatiquement fait avec les API de la solution.

Vous le voyez, nous sommes des experts de ce sujet : quelle que soit votre situation, nous pouvons vous aider. Contactez nous  : nous serons ravis d’échanger.

JY. Jourdain

Cofondateur de J2S