Site web marchand
Vous le savez, la qualité de la mise en valeur des produits proposés par votre site web marchand reflète l’engagement de votre entreprise auprès de ses clients.
Mettre en valeur les produits proposés ne s’improvise pas ; c’est le sujet de cet article. N’oublions cependant pas que le plus beau site du monde ne remplacera jamais ni la qualité intrinsèque de l’offre, ni le nécessaire effort pour que cette offre soit connue du marché.
La qualité perçue d’un site web marchand repose sur plusieurs facteurs :
- L’ergonomie générale est-elle claire, fluide, responsive ?
- La navigation est-elle évidente ?
- Propose-t-il un outil de recherche adapté et pertinent ?
- Les produits sont-ils présentés avec soin et de manière suffisamment détaillée ?
- Les suggestions (produits, autres) sont-elles pertinentes ?
- Le délai de livraison (et son éventuel coût) est-il bien visible ?
- La gestion (commandes, paiement, livraisons, historique, factures) est-elle claire ?
- Etc.
Cette liste n’est pas exhaustive, mais elle permet d’illustrer ce que nous attendons d’un site web marchand. La mise en valeur des produits s’inscrit dans cette démarche globale : il s’agit de séduire et mettre en confiance les visiteurs.
Nous avons assisté ces dernières années à la consolidation du marché des plateformes web marchandes, souvent proposées avec un hébergement : Magento, PrestaShop, WooCommerce, WiziShop, Shopify, Oxatis, Ionos, Wix, SquareSpace, BigCommerce, Big Cartel, Volusion, Salesforce Commerce Cloud, Hybris… pour n’en citer que quelques uns.
Ces plateformes ont en commun qu’elles permettent de publier rapidement des sites web marchand ergonomiques. Il est devenu assez aisé pour toute entreprise de disposer d’un site web marchand de qualité pour un coût raisonnable.
Est-ce pour autant que ses produits seront présentés de manière optimum ?
Un exemple
Prenons pour exemple une entreprise qui vend des vêtements de mode : la mise en valeur des vêtements passe par des photos de belle qualité. Chaque photo repose sur une logistique regroupant :
- Les vêtements à shooter
- Les mannequins
- Les décors (en studio, à l’extérieur, en 3D…)
- Les photographes et le matériel
- Etc.
Entrons un peu dans le détail : les vêtements proposés ne sont pas tous de la même taille ni du même coloris. Prenons l’exemple d’une robe, déclinée en 10 tailles et 5 coloris, soit 50 références.
S’il n’est pas toujours pertinent de présenter chaque taille (mais cela peut arriver), chaque coloris devra être présenté via le site web marchand.
Il faut donc réunir 5 robes, peut-être un peu plus pour les tailles, et travailler les décors : telle robe blanche rend mieux dans tel décor tandis que sa déclinaison rouge rend mieux dans un autre décor. Il en va de même pour les mannequins.
On publie plusieurs photos pour chaque coloris, soit 30 à 50 photos pour cette robe, et donc un nombre de prises de vues bien supérieur : toutes ne seront pas retenues.
On peut se rendre compte que proposer à ses clientes de voir la robe portée dans chaque coloris ou motif demande du travail !
En pratique, l’entreprise publie des milliers de références et chaque saison voit l’arrivée de nouvelles collections et tendances. En outre, il n’y a pas que les images, pensons par exemple aux argumentaires multilingues, à la description des matières, des tailles, des mentions légales, etc.
En résumé, publier un site web marchand mettant en valeur les produits proposées engage des flux complexes en amont, et cela vaut en fait pour toute publication, web ou autre. Le site web marchand est la partie émergée de l’iceberg.
J’ai évoqué dans l’introduction « que le plus beau site du monde ne remplacera jamais ni la qualité intrinsèque de l’offre, ni le nécessaire effort pour que cette offre soit connue du marché ».
Faire en sorte que chaque produit et ses références soit décrit à la hauteur des attentes de l’internaute me paraît également essentiel !
D’autres exemples
Nous avons pris pour exemple la mise en scène des coloris des vêtements dans le contexte de la mode, mais l’offre web marchande concerne tous les secteurs et toutes sortes de produits.
Une ou plusieurs photos par produit semble incontournable. Ces dernières peuvent être réalisées en interne … ou provenir des fournisseurs, qu’il sera alors utile de connecter.
Mettre en scène les produits et leurs variantes est un réel plus. On l’a évoqué dans l’exemple, mettre en scène des produits demande un réel travail de préparation. Prenons l’exemple de la vente de dalles de sol pour terrasse : faut-il construire autant de terrasses de que de modèles de dalles ? C’est ici que la 3D vient à la rescousse avec des décors virtuels d’une qualité impressionnante.
Mettre en scène par coloris ou matière ou tout autre caractéristique peut être indispensable. Pour cela, il faut disposer de bases de données très souples, susceptibles de gérer des workflows adaptés.
Les argumentaires peuvent être multilingues, et compte tenu de leur nombre, les outils et mémoires de traduction s’avèrent vite indispensables.
Selon leur famille, certains produits exposent leurs caractéristiques techniques, indispensables pour des recherches précises. Les techniciens le savent, elles permettent à certains sites de proposer des recherches précises et pertinentes, et ainsi de faire gagner un temps précieux.
Les vidéos permettent de voir les produits en action. Elles proviennent parfois des fournisseurs, ou sont réalisées pour le site. De même que la scénarisation des photos, c’est toute une véritable chaine de production, à grande valeur ajoutée.
Les fiches de montage et les fichiers CAO sont parfois nécessaires. Pour tous les bureaux d’études qui ne travaillent qu’avec la CAO.
Et que dire des liens : alternatives conseillées, choix d’autres clients, correspondances, accessoires suggérés, indications et contre-indications, tableaux de références, etc. Et cette liste est loin d’être exhaustive !
On l’a dit, le site web marchand est la partie émergée de l’iceberg.
Des outils
Pour mieux comprendre les enjeux « outils » liés à la qualité de la mise en valeur des produits, je vous propose d’examiner un processus image adapté à l’exemple de la robe, à partir du moment où cette dernière est enregistrée sous la forme d’une brève description et d’un code produit décliné en autant de références que de coloris et tailles et tout ce qui est nécessaire pour la gérer : fournisseurs, positions de stock, prix d’achat, de vente, etc.
Dès ce moment, on sait qu’il y aura à gérer des prises de vues qui dépendent de la stratégie de publication et/ou de la nature du produit. Dans le cas de la robe, on sait que la cible est N photos portées classées par coloris.
Dispose-t-on d’un PIM susceptible d’étager les actions à conduire par coloris pour le cas de la robe, ou sur d’autres axes selon la nature des produits ?
Idéalement, cette étape démarre le processus « commande des prises de vues » : stocks nécessaires aux prises de vues, coordination avec le studio ou les équipes dédiées, etc. Ces commandes sont regroupées puis dispatchées auprès des intervenants, lesquels restituent les stocks et leur travail sous la forme shoot à sélectionner : dossier d’images par produit et couleur, dans l’exemple de la robe.
Ce retour enclenche d’autres étapes, notamment la sélection des images retenues dans le cadre d’une publication donnée : on ne publie peut être pas les mêmes images sur les sites web français et italien, ou encore sur un catalogue imprimé. Des retouches ou cadrages peuvent être nécessaire après les sélections.
On le devine, gérer ces flux demande des processus bien maitrisés, et une solution logicielle flexible pour s’adapter à l’entreprise et à la nature des produits.
Une fois décrite, la robe peut commencer à être vendue alors même que toutes les images ne sont pas encore présentes. En fait, il est parfois utile de commencer à publier dès que le taux de complétion des fiches le permet, par exemple selon les entrées en stock. En pratique, les fiches continuent à évoluer après avoir été exposées, tout à la fois pour être complétées et tenir compte du comportement des internautes. Il peut être utile de corréler les actions et les descriptions, pour ne retenir que celles qui fonctionnent le mieux.
Nous nous sommes ici appuyés sur un exemple simple. Dans le monde réel, les processus de publication sont plus complexes que cela, et tous ne sont pas aussi intégrés en termes de workflows. Songeons aux étapes liées aux mentions légales, à la traduction et validation des argumentaires multilingues, etc.
Simple Workspace
Au travers d’un exemple, nous avons illustré ce qui constitue le travail en amont des publications.
J2S Simple Workspace est une solution extrêmement flexible, qui permet de réellement adresser les points décrit dans cet article.
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D. Lantier
Business Developer