J’adore le cinéma. Quand je pense à automatisation et film, il me vient immédiatement à l’esprit ce magnifique film de Charlie Chaplin — en a-t-il fait de mauvais ? —, Les temps modernes. Regardez cette scène ! Charlot et ses collègues travaillent à la chaîne : le rôle de l’un est de serrer un boulon dans un sens, le rôle de l’autre est de donner un coup de marteau ici, etc. C’est une solution trouvée au besoin d’une forte industrialisation : la spécialisation. C’était certainement moderne, mais était-ce un progrès ?
P.-S. Cela m’évoque le fonctionnement dans la presse. Je me souviens d’une visite d’un gros quotidien du sud de la France, il y a 20 ans, certes. Certains maquettistes n’avaient qu’une seule mission : déplacer des annonces d’une palette vers la page. D’autres prenaient alors le relais. Mais je ne sais pas si c’est encore ainsi aujourd’hui.
Avec l’arrivée de l’informatique personnelle, se propose une nouvelle alternative, on ne parle plus alors de séparation des tâches. Dans certains domaines, c’est même l’inverse. Prenons l’exemple de la fabrication d’un magazine qui requiert des photographes, maquettistes, des illustrateurs·rices, des rédacteur·rices, des correcteurs·rices, etc. Vous déballez votre ordinateur flambant neuf, votre appareil-photo numérique, votre imprimante, des logiciels, et vous voilà potentiellement omnipotent·e et capable de tout faire seul·e !
Simple Workspace a lui aussi une vocation industrielle. Il s’agit de simplifier, fluidifier des flux de fabrication, les flux de production. On retrouve la notion d’usine que j’évoquais en début d’article. Mais entre ne faire qu’une seule et même tâche de manière routinière et tout faire seul·e, notre solution propose une voie intermédiaire.
Comme le·a chef·fe impulse son énergie à son orchestre, il s’agit pour Simple Workspace d’animer l’équipe de production avec des outils collaboratifs, de lier l’équipe avec les autres intervenants dans l’entreprise ou en dehors. Et de fournir les outils d’automatisation pour les tâches répétitives tout en autorisant les interventions manuelles comme les mises en pages créatives.
L’automatisation est prise en charge par l’outil. Les échanges sont normalisés. Les opérateurs·rices peuvent faire leur travail sereinement.
Après le taylorisme, le fordisme, vive le jideuséssisme [1] !
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Jean-Yves Jourdain,
Cofondateur de J2S,
1- Je vous laisse créer la page Wikipédia ;-).